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les ateliers de production de sigillée en gaule

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les ateliers de production de sigillée en gaule Empty les ateliers de production de sigillée en gaule

Message  jpierre Jeu 25 Juil - 21:47

Les ateliers en Gaule

On distingue trois zones principales :
- la Gaule méridionale, illustrée par le site de la Gaufresenque (ainsi que Banassac…) ;
- la Gaule du Centre, illustrée par l’atelier de Lezoux ;
- l’Est, illustré par les ateliers de la forêt d’Argonne.

Ces ateliers ce succèdent temporellent :

• Les ateliers en Gaule Méridionale

Gaufresenque (Millau) : les ateliers comptent 450 potiers, avec les ateliers rattachés de Rajol, du Roc et de Rozier. Les activités débutent en 20, avec la création de types originaux, en utilisant une couleur rouge vif, exclusif du site.
Le site atteint son apogée en 40 (forme Dragendorff 29).
Il connaît une transition entre 60 et 80 (Dragendorff 37, facile à démouler), avec une accélération des cadences, et une baisse de la qualité.
Puis vient la décadence, après 80, avec la concurrence de Montans, qui donne une production de faible. Survient une période tardive, vers 120, parallèlement avec la montée en puissance de Lezoux sur le marché. La fin des activités intervient au II° siècle.

Banassac (Lozère, près de la Gaufresenque) : Les ateliers connaissent une apogée en 120 – 140 (forme Dragendorff 37, inscription au moule). Les zones de vente s’étendent sur les limes, et à la Roumanie…. Les ateliers disparaissent à la fin du IIe siècle.

Montans (Gaillac) : à l’origine, les ateliers produisent des copies italiques, puis les mêmes produits que la Gaufresenque (tampons différents). Les ateliers comptent 200 potiers, et survit grâce aux marchés de l’Ouest. La production devient de mauvaise qualité au IIe siècle, et fait inertevenir de nouveaux moules achetés. L’indépendance de ces ateliers à ceux de la Gaufresenque, en termes artistiques, est diffcilie à établir.

• Les ateliers de la Gaule centrale

Lezoux : le développement de ces ateliers signent l’arrêt de la production de la Gaufresenque, au second quart du IIe siècle. Au début, les productions de Lezoux rencontrent un faible succès (au Ier siècle). 300 potiers y travaillent, et en comptant les ateliers satellites, l’effectif s’élève à 500 potiers.

A l’origine, les ateliers de Lezoux produisaient des copies de la filiale italique de Lyon la Muette. Les poteries ont un aspect mat orangé sale.

Au IIe siècle, la production s’accroît avec la création de nouveaux moules (dont certains seront achetés par les ateliers de Banassac). Les ateliers de Lezoux garderont le marché des Gaules jusqu’au Danube, mais perdront la Germanie au profit des ateliers du Nord-Est (Rhénanie et Argonne).

Le sud méditerranéen, devenu pauvre se contente d’une poterie rouge orangée (sigillée claire, sans décor).

Au début du IIIe siècle une crise économique et sociale éclate. Le Bas-Empire sonne le glas des productions industrielles, et l’on note une forte baisse de la production. Les ateliers de Lezoux disparaissent totalement au IVe siècle.

• Les ateliers de l’Est

L’industrie sigillée s’installe assez tôt. N’est pas en ligne direct avec les succursales italiques (aucune imitation d’Azzero ou Pouzzoles). la clientèle militaire est desservie par l’Italie, puis la par la Gaule méridionale et centrale.
L’atelier de Boucheporn se développe vers le milieu du Ier siècle, suivi de la création d’ateliers proches de Chemery-Faulquemont. En 120, la production connaît son apogée.

De nouveaux ateliers, d’influence méridionale en terme de formes et de décorations, apparaissent au Ier et IIe siècle . Les ateliers de la Madeleine alimentent le marché local au IIe siècle.

Les deux site les plus représentatifs sont :

Rheinzabern (Alsace et du Palatinat) : entre 140 et 150, les atelierts se déplacent sur la rive gauche du Rhin à Rheinzabern, près de Spire. 300 potiers y travaillent. Les produits de Gaule méridionale disparaissent alors des limes et de Germanie. Il existe une concurrence notamment avec Trêves. Les ateliers de Trêves et de Rheinzabern disparaissent au IIIe siècle, avec les invasions barbares.

Les ateliers d’Argonne survivent aux invasions barbares, car les ateliers sont situés dans la forêt d’Argonne. Les principales exportations se font vers la Seine, l’Oise, la Marne, vers la Belgique. Des produits sont à l’imitation de ceux de la Gaule centrale apparaissent vers 120. Un atelier principal, celui de Lavoye, se développe (Grande Bretagne, Paris, Germanie). A la fin du IIe siècle, le style devient rhénan. Des sites se développent après les invasions du IIIe siècle : Allieux, Avocourt, Lavoye à nouveau (et enfin Chatel Chéhéry au Ve siècle) produisent notamment la céramique d’Argonne du IVe siècle, décorée à la molette à casiers.

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