les techniques de faconnage
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les techniques de faconnage
Techniques générales de façonnage de la sigillée
Les techniques employées sont principalement celles du tournage et du moulage.
• Le tournage
Les vases sont tournés sur un tour rapide, après pétrissage. Les dimensions internes et externes sont assez précisément contrôlées par l’utilisation de calibres (une des dimensions principales est fixée par une métrique, les autres s’en déduisent par des rapports simples ou des distances en doigts). La phase de tournage est suivie d’une phase de décoration (barbotine, molette, estampage, accroche…)
Il était parfois nécessaire de tourner le pied à part, puis de le fixer au cours d’une opération finale de recentrage appelé “tournassage”.
• Le moulage
Les vases sont simplement réalisés par moulage. Le moule est posé sur un tour afin d’obtenir des parois fines et régulières. Le centrage est assuré par un trou placé au centre du fond du moule. La lèvre est réalisée par débordement. Puis, le vase est mis à sécher. Il se décolle alors du moule. Le pied est tourné sur le vase retourné, et placé sur le moule. Il existe des moules simples externes, mais aussi des moules bivalves (ateliers d’Argonne, IIIe siècle), qui nécessitaient un recollement des deux parties après moulage.
• Fabrication des moules
Les moules constituent un moyen de datation précieux (unicité du moule, présence de signatures ou de marques, forme caractéristique d’un atelier).
La fabrication d’un moule nécessite plusieurs étapes :
Fabrication des poinçons de décoration. Une matrice est réalisée en cire, sur un support, en creux. Le motif obtenu est sert alors de moule à de l’argile, puis les “poinçons” positifs obtenus sont cuits (le motif est donc en relief sur ces supports).
Fabrication du moule
Première étape : le moule est réalisé en argile, en suivant un gabarit, au tour rapide.
Deuxième étape : la décoration est réalisée par impression en creux dans le moule sur la face interne, à l’aide de tampons et de poinçons.
Troisième étape : il s’agit de la cuisson.
La composition des moules est variable en homogénéité et en qualité de la décoration… Il est à noter que les fabricants des poinçons, des moules des poteries peuvent être des individus distincts. Le commerce des moules est une réalité qui a été mise en évidence.
• Engobage
Il s’agit d’une procédure de trempage du vase dans une barbotine (argile très liquide). Cet enduit donnera la couleur rouge brillant à la céramique après cuisson, caractéristique de la production sigillée. Il est fréquent de retrouver les traces des doigts du potier qui tenait le vase par le pied au moment du trempage… L’égouttage a son importance. Elle assure la netteté des motifs en relief et témoigne de la qualité de la vaisselle.
• Les décorations
Les techniques de décoration de la sigillée sont extrêmement variées : incision, excision, décor à la barbotine, applique, décor à la molette, estampage, peinture, inscription…
• Les décors peints
La peinture est réalisée à base de barbotine et de pigments. Cette technique est surtout utilisée à partir du IVe siècle en Argonne. Le motif est en général dessiné avant cuisson, mais après séchage, pour éviter un détrempage. La peinture reste une technique relativement rare sur la sigillée.
• Les inscriptions
L’étude des inscriptions est particulièrement intéressante. Elles témoignent du niveau social du potier (écriture maîtrisée) et des préoccupations de l’époque (!). La langue employée n’est pas toujours le latin. Il s’agit souvent de patois indigènes ou de gaulois latinisé, voire de grec. On peut trouver des inscriptions peintes, moulées, gravées…
• Incision et excision
C’est une technique qui se développe pour la sigillée lisse tournée du II et III e siècle. Le vase est travaillé à la gouge après séchage. On retrouve cette technique en Argonne au IVe siècle (pot orangé mat).
• Décors à la barbotine
Cette technique consiste à réaliser des décors simples à l’aide d’argile liquide venant d’une burette ou d’un biberon. Les motifs exécutés sont très souvent de type végétal (feuilles…)
• Le relief d’applique
Cette technique consiste à utiliser de petits moules en creux, remplis d’argile et collés sur la poterie (Dragendorff 45 par exemple ). Cette technique persiste jusqu’au IV° siècle.
• Décors à la molette
On utilise une molette avec un décor.
• Décors à guillochis
Ce type de décor est obtenu avec des molettes constituée d’entailles ; on effectue deux passages superposés, ce qui donne une décoration caractéristique.
• Décors à la molette à casiers
Ce type de décoration est d’inspiration gauloise. La molette est constituée d’une série de petits casiers, contenant une décoration spécifique. Cette technique est réutilisée au IVe et Ve siècle, en Argonne.
• L’estampage
Reprise au Bas-Empire pour la sigillée, cette technique consiste à appliquer des poinçons en relief (palmette par exemple). Géographiquement, cette technique est utilisée dans les zones d’exclusion de l’utilisation de la molette à casier. Elle perdure jusqu’au VIe siècle.
• Le surmoulage
Technique qui consiste à emprunter des décorations réalisées sur d’autres vases par surmoulage… Une forme de contrefaçon en quelque sorte !
Les techniques employées sont principalement celles du tournage et du moulage.
• Le tournage
Les vases sont tournés sur un tour rapide, après pétrissage. Les dimensions internes et externes sont assez précisément contrôlées par l’utilisation de calibres (une des dimensions principales est fixée par une métrique, les autres s’en déduisent par des rapports simples ou des distances en doigts). La phase de tournage est suivie d’une phase de décoration (barbotine, molette, estampage, accroche…)
Il était parfois nécessaire de tourner le pied à part, puis de le fixer au cours d’une opération finale de recentrage appelé “tournassage”.
• Le moulage
Les vases sont simplement réalisés par moulage. Le moule est posé sur un tour afin d’obtenir des parois fines et régulières. Le centrage est assuré par un trou placé au centre du fond du moule. La lèvre est réalisée par débordement. Puis, le vase est mis à sécher. Il se décolle alors du moule. Le pied est tourné sur le vase retourné, et placé sur le moule. Il existe des moules simples externes, mais aussi des moules bivalves (ateliers d’Argonne, IIIe siècle), qui nécessitaient un recollement des deux parties après moulage.
• Fabrication des moules
Les moules constituent un moyen de datation précieux (unicité du moule, présence de signatures ou de marques, forme caractéristique d’un atelier).
La fabrication d’un moule nécessite plusieurs étapes :
Fabrication des poinçons de décoration. Une matrice est réalisée en cire, sur un support, en creux. Le motif obtenu est sert alors de moule à de l’argile, puis les “poinçons” positifs obtenus sont cuits (le motif est donc en relief sur ces supports).
Fabrication du moule
Première étape : le moule est réalisé en argile, en suivant un gabarit, au tour rapide.
Deuxième étape : la décoration est réalisée par impression en creux dans le moule sur la face interne, à l’aide de tampons et de poinçons.
Troisième étape : il s’agit de la cuisson.
La composition des moules est variable en homogénéité et en qualité de la décoration… Il est à noter que les fabricants des poinçons, des moules des poteries peuvent être des individus distincts. Le commerce des moules est une réalité qui a été mise en évidence.
• Engobage
Il s’agit d’une procédure de trempage du vase dans une barbotine (argile très liquide). Cet enduit donnera la couleur rouge brillant à la céramique après cuisson, caractéristique de la production sigillée. Il est fréquent de retrouver les traces des doigts du potier qui tenait le vase par le pied au moment du trempage… L’égouttage a son importance. Elle assure la netteté des motifs en relief et témoigne de la qualité de la vaisselle.
• Les décorations
Les techniques de décoration de la sigillée sont extrêmement variées : incision, excision, décor à la barbotine, applique, décor à la molette, estampage, peinture, inscription…
• Les décors peints
La peinture est réalisée à base de barbotine et de pigments. Cette technique est surtout utilisée à partir du IVe siècle en Argonne. Le motif est en général dessiné avant cuisson, mais après séchage, pour éviter un détrempage. La peinture reste une technique relativement rare sur la sigillée.
• Les inscriptions
L’étude des inscriptions est particulièrement intéressante. Elles témoignent du niveau social du potier (écriture maîtrisée) et des préoccupations de l’époque (!). La langue employée n’est pas toujours le latin. Il s’agit souvent de patois indigènes ou de gaulois latinisé, voire de grec. On peut trouver des inscriptions peintes, moulées, gravées…
• Incision et excision
C’est une technique qui se développe pour la sigillée lisse tournée du II et III e siècle. Le vase est travaillé à la gouge après séchage. On retrouve cette technique en Argonne au IVe siècle (pot orangé mat).
• Décors à la barbotine
Cette technique consiste à réaliser des décors simples à l’aide d’argile liquide venant d’une burette ou d’un biberon. Les motifs exécutés sont très souvent de type végétal (feuilles…)
• Le relief d’applique
Cette technique consiste à utiliser de petits moules en creux, remplis d’argile et collés sur la poterie (Dragendorff 45 par exemple ). Cette technique persiste jusqu’au IV° siècle.
• Décors à la molette
On utilise une molette avec un décor.
• Décors à guillochis
Ce type de décor est obtenu avec des molettes constituée d’entailles ; on effectue deux passages superposés, ce qui donne une décoration caractéristique.
• Décors à la molette à casiers
Ce type de décoration est d’inspiration gauloise. La molette est constituée d’une série de petits casiers, contenant une décoration spécifique. Cette technique est réutilisée au IVe et Ve siècle, en Argonne.
• L’estampage
Reprise au Bas-Empire pour la sigillée, cette technique consiste à appliquer des poinçons en relief (palmette par exemple). Géographiquement, cette technique est utilisée dans les zones d’exclusion de l’utilisation de la molette à casier. Elle perdure jusqu’au VIe siècle.
• Le surmoulage
Technique qui consiste à emprunter des décorations réalisées sur d’autres vases par surmoulage… Une forme de contrefaçon en quelque sorte !
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